Corèbe d’Élis
8ème siècle av. J.-C., course
Selon la tradition, lors des premiers Jeux olympiques de 776 av. J.-C., il a remporté la course d’un stade, la seule épreuve de l'époque. Il était originaire d'Elis, la ville organisatrice des jeux, et cuisinier de profession, c'est-à-dire qu'il sacrifiait des animaux sacrés.
Orsippos de Mégare
8ème siècle av. J.-C., course
Vainqueur en 720 av. J.-C. dans le stadion. On dit que la nudité des athlètes participant aux jeux a été introduite suite à son inspiration.
Onomastos de Smyrne
7ème siècle av. J.-C., pugilat
Le premier vainqueur de l’épreuve du pugilat, qui fut intégrée aux Jeux olympiques en 688 av. J.-C. Il a même contribué à codifier les règles de ce sport.
Chionis de Lacédémone
7ème siècle av. J.-C., course
Sept fois champion olympique : il a remporté l’épreuve de la course en 668 av. J.-C.; lors des trois olympiades suivantes, il a remporté les deux épreuves de course qui se déroulaient à son époque (stadion, diaulos). Il fut également célèbre pour sa performance en saut, car on disait qu'il dépassait les 7 m.
Philombrotos de Lacédémone
7ème siècle av. J.-C., pentathlon
Il est devenu champion olympique à trois reprises en pentathlon, de 676 à 668 av. J.-C., et il fut probablement la première personne à remporter la victoire en trois fois consécutives dans cette épreuve.
Milon de Crotone
6ème siècle av. J.-C., lutte
L'un des athlètes les plus célèbres de l'Antiquité. Il a gagné 6 fois à Olympie (en 540 av. J.-C. en lutte pour enfants, lors des 5 olympiades suivantes en lutte pour hommes), 7 fois aux Jeux pythiques, 9 fois aux Jeux néméens, 10 fois aux Jeux isthmiques, et bien d'autres fois encore dans des jeux locaux. Il était élève du mathématicien et philosophe Pythagore, et, selon la tradition, il fut également poète et musicien.
Phanas de Pellène (Achaïe)
6ème siècle av. J.-C., course
En 512 av. J.-C., il remporte dans la même matinée les trois épreuves de course (stadion, diaulos, hoplitodromos).
Théagène de Thasos
5ème siècle av. J.-C., pugilat, pancrace
En 480 avant J.-C., à Olympie, il est couronné vainqueur en pugilat, tandis qu'en 476 av. J.-C., il est vainqueur du pancrace. Il a également gagné 3 fois aux Jeux pythiques, 9 fois aux Jeux néméens, 10 fois aux Jeux isthmiques. On dit que le nombre total de couronnes qu'il a gagnées dans diverses compétitions s'élève à 1 400.
Diagoras de Rhodes
5ème siècle av. J.-C., pugilat
C’était un athlète célèbre tant pour ses performances que pour sa personnalité et sa façon «directe» de combattre. En 464 av. J.-C., il est couronné victorieux à Olympie. Selon la tradition, il est décédé sur le terrain des jeux en 448 av. J.-C., alors que ses deux fils – également des champions olympiques – le portaient sur leurs épaules pour faire le tour du triomphe. Cette mort fut considérée comme enviable, un signe de faveur divine.
Damagétus, Acousilaos et Dorieus
les Rhodiens, 5ème siècle av. J.-C.
Les trois fils de Diagoras, champions olympiques de pugilat et de pancrace. Les deux gendres de Diagoras, ainsi que ses deux petits-fils avaient également remporté des couronnes de victoire à Olympie.
Astylos de Crotone
5ème siècle av. J.-C., course
Un athlète ayant réalisé de grandes performances lors de trois olympiades consécutives (488, 484, 480 av. J.-C.). Cependant, il s'est fait connaître pour un cas de «transfert» de Crotone à Syracuse, ce qui lui a valu la colère de ses concitoyens.
Cynisca la lacédémonienne
5ème siècle av. J.-C. course de quadrige
Cynisca, fille d'Archidamos, roi de Sparte, est la première femme de l'histoire à remporter la couronne d’olivier en tant que propriétaire du quadrige victorieux, et ce fut à deux reprises, en 396 av. J.-C. et en 392 av. J.-C.
Léonidas de Rhodes
2ème siècle av. J.-C., course
Il réussit à remporter les trois épreuves de course (stadion, diaulos, hoplitodromos) lors de quatre olympiades consécutives, de 164 à 152 av. J.-C., remportant ainsi 12 couronnes olympiques.
Mélancomas de Carie en Asie Mineure
1er siècle av. J.-C. pugilat
Vainqueur en 49 av. J.-C. Outre ses victoires, il était admiré pour sa technique particulière, grâce à laquelle il parvenait à rester aussi sain et intact qu'un coureur.
