Les nombreuses images dans l’art antique qui représentent de jeunes gens s’exerçant à l’art ancien reflètent justement cet idéal.
Le vase est l’œuvre du célèbre potier et peintre de vases, Douris.
Deux adolescents nus pratiquent le sport de la lutte en appliquant une prise par la taille. A droite et à gauche des deux jeunes, des inscriptions écrites nous informent de leurs noms et exaltent leur beauté («ΧΑΙΡΙΠΠΟΣ ΚΑΛΟΣ» / «ΘΩΔΙΣ ΚΑΛΟΣ»).
Une colonne ionique représente le lieu de la palestre, un édifice avec une stoa (portique). Aux murs, représentés sur les des deux côtés du vase, sont suspendus des objets désignant des lieux de sport, comme des strigiles, une éponge et des sandales.
Le lieu de la palestre est indiqué par une colonne ionique, tandis que sur les murs sont accrochés des objets utilisés dans le cadre du sport, ainsi que des sandales.
Sur la face principale du vase, deux jeunes athlètes nus, l’un avec un strigile et l’autre avec un aryballe, courent vers leur entraîneur barbu, qui se tient à droite tenant un bâton dont l’extrémité affiche une forme de feuille incurvée.
Autour du col du vase est représentée une scène aux multiples athlètes dans la palestre. Parmi les jeunes il y a aussi huit hommes âgés en himation et tenant un bâton. Ce sont probablement les instructeurs (pédotribes) qui surveillaient et guidaient les jeunes pendant l'exécution des exercices.
Les gymnastes et les instructeurs (pédotribes) se distinguent dans l'iconographie de l'art ancien par le contraste entre l’himation qu'ils portent et la nudité des jeunes apprentis.
Les trois côtés de la base sont décorés d'un relief représentant des athlètes. La mieux conservée est celle qui se trouve sur un côté étroit: six athlètes se tiennent deux par deux, certains discutant et d'autres se nettoyant le corps avec des strigiles pour enlever la sueur, l'huile et la poussière après la course.
Le jeune homme est représenté debout, en face. Il s'appuie sur la jambe droite et porte la jambe gauche vers l’avant. Dans sa main droite, il tient un strigile avec lequel il nettoie l'avant-bras et le bras gauche des résidus de sueur et de poussière provenant de l'activité sportive. Sa tête avec les boucles longues et le léger sourire est légèrement tournée vers la droite.
Stèle funéraire en marbre d'un jeune athlète. Elle représente un jeune homme nu, debout, tenant un strigile dans sa main droite et peut-être un aryballe ou une balle dans sa main gauche.
Dans la représentation principale de la stèle funéraire, un jeune athlète nu est représenté alors qu'il utilise son strigile pour nettoyer le côté gauche de son corps, sous le regard de son esclave.
Les deux côtés du vase représentent des scènes d’athlètes jeunes et matures s’entraînant dans la palestre.
Aryballe en bronze, micylle (c’est-à-dire en miniature). Intact. Surface d'appui concave, corps sphérique, col bas, bouche saillante, avec un décor réparti sur deux bandes.
Les strigiles sont apparus au 6ème siècle avant J.-C. lorsque la position de l'athlète dans la société devient particulièrement importante, et leur utilisation continue jusqu'à la fin de l'Antiquité.
Les strigiles étaient l’outil principal des athlètes pour enlever la sueur, la poussière et l’huile de leur corps après l’entraînement ou pendant les compétitions.