30 + 1 informations intéressantes sur les Jeux olympiques

icône parler
  1. Jeux et identité nationale: Seuls les citoyens Grecs avaient le droit de participer aux Jeux. Ils pouvaient provenir des cités-États de Grèce ou des colonies qui s'étendaient sur la Méditerranée et la mer Noire. Cependant, ils devaient être des hommes libres, jouir de leurs droits civiques et ne pas avoir été condamnés pour un crime. Malgré ces restrictions, force est de constater que la notion de l'identité commune des Grecs anciens s'est forgée dans les stades des grands sanctuaires panhelléniques. À l'époque romaine, le droit de participer s’est considérablement élargi, puisqu'il a été accordé à tous les citoyens de l'Empire romain étendu.

  2. Les délégations officielles des cités-États grecques qui participaient aux Jeux olympiques et aux cérémonies religieuses étaient appelées théories. Elles étaient organisées avec soin et solennité, car les jeux étaient considérés comme une occasion de démontrer le pouvoir et la richesse et de nouer des relations interétatiques.

  3. Sport et religion: Dans la Grèce antique, les jeux étaient organisés en l'honneur d'un dieu, dans le cadre de fêtes religieuses et ils se déroulaient dans des lieux considérés comme sacrés. Progressivement, bien sûr, leur caractère séculaire s'est développé, l’emportant sur la dimension religieuse, mais jusqu'à la fin de l'Antiquité, les temples, les offrandes, les processions, les sacrifices faisaient partie intégrante des jeux.

  4. 4. Les offrandes les plus précieuses destinées par les cités au Zeus d'Olympie étaient conservées dans les trésors , édifiés sous forme de petits temples sur le côté nord de l'Altis.

  5. Sport et musique: Un joueur de flûte accompagnait l’entraînement de sports tels que le saut, le javelot et le disque, aidant ainsi les athlètes à avoir un meilleur rythme. L’imagerie des vases antiques comprend alors souvent un joueur de flûte parmi les jeunes qui font du sport.

  6. Jeux «stéphanites» / jeux «chrématites»: Les Jeux de couronnement (stefanites) étaient les quatre Jeux Panhelléniques «sacrés», dont le prix était une couronne faite de branches d'arbres ou de plantes : les Jeux olympiques en l'honneur de Zeus (kotinos, une couronne de branches d'olivier), les Jeux pythiques en l'honneur d'Apollon (une couronne de laurier), les Concours isthmiques en l'honneur de Poséidon (une couronne de branches de pin) et les Jeux néméens en l'honneur de Zeus (une couronne de branches de céleri sauvage). Les jeux d'argent (chrêmatites) étaient les nombreux événements locaux qui offraient de riches prix aux vainqueurs afin d’attirer des athlètes de renom. Les Panathénées en l'honneur d'Athéna en sont peut-être l'exemple le plus connu.

  7. Le programme des Jeux olympiques: Dans l'Antiquité, comme aujourd'hui, les Jeux olympiques étaient célébrés tous les quatre ans, lors de la deuxième pleine lune après le solstice d'été (juillet ou début août). Le programme des jeux a évolué au fil des siècles, avec l'ajout ou la suppression d'épreuves. À partir du 5ème siècle av. J.-C. et à l'époque hellénistique, les jeux duraient cinq jours. Le premier jour était consacré à la préparation (inscription des athlètes, tirage au sort des adversaires, serments, etc.) et aux sacrifices aux dieux. Les jeux des adolescents avaient lieu lors de la seconde journée. Le troisième jour comprenait les jeux équestres et le pentathlon. Le quatrième jour, après les sacrifices et les processions glorieuses, venaient les jeux des hommes. Le dernier jour, les gagnants étaient couronnés.

  8. Les jeux, non seulement les Jeux olympiques mais tous les jeux de l'Antiquité, étaient liés aux capacités de combat , car les conflits militaires étaient fréquents et les batailles se déroulaient au corps à corps. Ceci explique la nature de nombreux sports, tels que la course, le javelot, les courses en armes ou les courses hippiques.

  9. Le sport en tant que profession: À l'époque classique, les athlètes n'étaient pas des professionnels au sens moderne du terme, mais des jeunes qui, dans le cadre de leur éducation, se distinguaient par leurs performances dans un sport. Le philosophe Platon, par exemple, fut victorieux aux concours isthmiques et aux jeux néméens en lutte et en pancrace. Progressivement, cependant, la participation aux jeux est devenue l'affaire d'athlètes spécialisés, visant les riches prix.

  10. Les femmes et les jeux: Lors de l'Antiquité, les femmes n'avaient pas le droit de participer aux compétitions, ni d'y assister; seule exception, la prêtresse de Déméter Chamyne, qui assistait aux jeux assise sur l'autel de la déesse. Elles pouvaient participer indirectement, en tant que propriétaires de chevaux et de chars, comme Kynisca, fille du roi de Sparte, la première femme à remporter une victoire olympique. Kallipateira, fille du célèbre champion olympique Diagoras, est également devenue célèbre car, désireuse d'assister à la compétition de son fils, elle est entrée dans le stade déguisée en homme, défiant la peine de mort.

  11. Les jeux Héréens: Jeux olympiques, des courses sur route étaient organisées en l'honneur d'Héra, uniquement pour les filles célibataires: les jeux Héréens. La gagnante remportait le kotinos et d'autres honneurs, mais l’étendue des jeux et la participation en restaient assez limitées.

  12. Les adolescents et les jeux: À partir de la fin du 7 ème siècle av. J.-C., des jeux pour adolescents, à savoir la lutte, la course et la boxe, ont été ajoutés au programme des Jeux olympiques. Cette classe de jeux existait dans d'autres concours locaux et nationaux. De manière générale, des garçons âgés de 12 à 16 ans y participaient.

  13. Les spectateurs: les sources écrites parlent de nombreuses personnalités historiques qui faisaient partie des spectateurs qui se rendaient à Olympie pour assister aux Jeux: Des philosophes célèbres, tels que Chilon le Lacédémonien et Thalès de Milet (deux des sept sages de l'Antiquité grecque), Platon et Aristote. Des historiens comme Hérodote, qui a eu l'occasion de réciter des extraits de ses Histoires, ainsi que Thucydide. En outre, des hommes politiques de premier plan assistaient également aux jeux, tels que Thémistocle, qui, lorsqu'il est entré dans le stade après la bataille navale victorieuse de Salamine, les spectateurs se sont levés pour l'honorer dans un climat d'enthousiasme.

  14. Lors des Jeux olympiques de l'Antiquité, il n'y avait pas de ticket . Pendant les Jeux, des milliers de spectateurs campaient dans les environs. On peut imaginer qu'ils affluaient au stade tôt le matin et participaient aux différents événements de la journée jusqu'au soir. Malgré la forte chaleur estivale, ils devaient s'asseoir sur les pentes autour du stade, tête nue, c’est-à-dire sans chapeau, afin de ne pas gêner les spectateurs assis derrière eux. La gêne occasionnée par les insectes était telle que les habitants d’Élide offraient un sacrifice à Zeus Apomyios (celui qui chasse les mouches)!

  15. Jeux et mesure du temps: Dans l'Antiquité, chaque cité-État avait son propre système de mesure du temps. Progressivement cependant, principalement à partir de la période hellénistique, les Jeux d'Olympie ont constitué un point de référence commun pour l'enregistrement des événements par les historiens.

    Les Olympiades (c'est-à-dire les quatre années séparant les Jeux olympiques) étaient utilisées pour la datation d'événements historiques. Ainsi, il est attesté que la bataille des Thermopyles (480 av. J.-C.) s'est déroulée au cours de la première année de la 75 ème Olympiade.

    Chaque olympiade portait le no du vainqueur de l'épreuve du stade, qui était la plus ancienne épreuve et la seule jusqu'en 728 av. J.-C.

  16. Listes des vainqueurs olympiques: Dans le bâtiment du parlement (bouleutérion) d'Olympie, les responsables du sanctuaire consignaient les noms des vainqueurs. Vers 400 av. J.-C., Hippias d'Élis a tenté de dresser la première liste de vainqueurs olympiques, peut-être en s'appuyant sur ces documents et sur la tradition orale. Au cours des siècles suivants, d'autres auteurs anciens se sont occupés de ce travail. En combinant les sources écrites et les résultats des fouilles, comme par exemple les offrandes des vainqueurs dans les sanctuaires, nous connaissons aujourd'hui les noms d'environ 800 athlètes.

  17. Les papyri d'Oxyrhynque: Dans la ville d'Oxyrhynque en Égypte, de nombreux rouleaux ont été trouvés en bon état de conservation en raison du climat sec de la région. On y trouve notamment des listes de vainqueurs olympiques. Bien qu'ils remontent au 3 ème siècle ap. J.-C, ils constituent un document historique précieux.

  18. Le premier vainqueur: Contrairement à ce qui se passe aujourd'hui, le prix n'était remporté que par le premier gagnant, ce qui rendait le désir de gagner encore plus fort. En outre, les performances des athlètes n'étaient pas enregistrées, seules leurs victoires; cependant, certaines performances individuelles devenaient légendaires.

  19. Par exemple, on dit que Vyvon a soulevé d'une main au-dessus de sa tête une pierre pesant 143,5 kilogrammes, qu'il a dédiée au sanctuaire d'Olympie, comme l'atteste l'inscription sur la pierre. La pierre est aujourd'hui exposée à Olympie. Bien que l'haltérophilie n'ait pas été un sport des Jeux olympiques dans l'Antiquité, mais un exercice pour les athlètes des sports lourds, cet acte impressionnant est un exemple de performance athlétique.

  20. Phaÿllus de Crotone fut un autre athlète exceptionnel qui s’est distingué en saut en longueur. On a même dit de lui qu'en un saut, il avait franchi plus de 16 mètres et avait atterri hors de la zone de réception (σκάμμα), d'où l'expression υπέρ τα εσκαμμένα (dépasser les bornes). Phaÿllus était également célèbre en tant que lanceur de disque, avec des lancers dépassant les 30 mètres. Cependant, son nom ne figure pas sur la liste des champions olympiques.

  21. L'empereur Romain Néron a été déclaré vainqueur de nombreuses épreuves lors de la 211ème Olympiade (67 ap. J.-C.), qui s'est tenue deux ans après sa date habituelle, afin qu’il puisse lui-même y participer. Il est à noter que cette Olympiade n'a pas été enregistrée dans la liste officielle des Eléens.

  22. Règles du jeu et infractions: Les infractions principales sanctionnées par les Hellanodices (les juges des Jeux olympiques) étaient l’arrivée en retard, le non-respect des règles et la corruption.

  23. Zanes: C'est le pluriel du nom «Zeus». Les Zanes étaient des statues de bronze de Zeus placées devant l'entrée du stade d'Olympie et fabriquées avec les ressources des amendes imposées par les Hellanodices aux athlètes qui avaient enfreint les règles des Jeux olympiques, de sorte qu'elles servaient également de rappel constant de l'éthique qui aurait dû prévaloir parmi les athlètes. Le nom du contrevenant y était gravé, une honte pour lui et sa ville.

  24. La ville hôte des jeux: Aujourd’hui, une ville différente accueille les Jeux olympiques tous les quatre ans. Or, dans l'Antiquité, Élis avait pris en charge, presque exclusivement, leur organisation. Les athlètes participants devaient s'y présenter un mois avant les jeux afin de subir les contrôles d’identité nécessaires et de s'entraîner conformément aux règlements officiels.

    Élis: La capitale de la cité-État des Eléens. Les habitants d’Élis ont entrepris la tâche honorable mais exigeante d'organiser les Jeux olympiques. La vie de la ville était liée à cette institution et son histoire a suivi le cours des jeux. A la fin de l'Antiquité, Élis s’est abandonnée et est tombée dans l'oubli. Aujourd'hui, les visiteurs peuvent voir les monuments révélés par les fouilles, tels que l’agora, les gymnases, les palestres, le théâtre, les galeries et les sanctuaires, l'acropole, les maisons, les ateliers et les cimetières.

    Au terme de leur préparation, les athlètes, les Hellanodices, les prêtres et une foule de gens formaient un imposant cortège qui défilait sur la Voie Sacrée jusqu'à Olympie.

  25. Pise: A l’ origine, elle était la ville hôte des Jeux olympiques. Elle a ensuite rivalisé avec Élis pour leur organisation jusqu'en 570 av. J.-C., date à laquelle elle a été vaincue par Élis. Pise en Italie est probablement une colonie de la ville initiale de Pise.

  26. Quand les Jeux olympiques se sont-ils arrêtés: Les premiers Jeux olympiques ont eu lieu en 776 av. J.-C., selon des sources anciennes. Il est très probable que les jeux aient eu lieu plus tôt, mais cette date constitue un jalon conventionnel dans leur histoire.

  27. Πότε σταμάτησαν οι ολυμπιακοί αγώνες: En 393 ap. J-C., le décret de Théodose Ier, empereur de Byzance, abolit les Jeux olympiques. En 462 ap. J-C., l'empereur Théodose II ordonne la destruction des sanctuaires païens. Olympie tombe dans l’oubli et elle se couvre par la boue des fleuves.

  28. … puis vient le début de l'histoire moderne: En 1875, les fouilles commencent, près de 1 300 ans après les derniers Jeux olympiques.

  29. Au total, les Jeux olympiques de l'Antiquité ont donc duré près de 1 200 ans et plus de 280 olympiades ont été organisées. Depuis la reprise des jeux en 1896, 32 Jeux olympiques furent organisés à ce jour.

  30. Fouilles à Olympie: Les premières fouilles systématiques à Olympie ont été effectuées après le milieu du 19ème siècle. Bientôt, les précieux trésors mis au jour imposent la construction d'un musée. Le Vieux Musée néoclassique, le premier à avoir été construit en dehors d'Athènes, a été édifié à la fin du 19ème siècle. Dans les années 1970, le Nouveau Musée a été construit. Après la rénovation de 2004, les musées d'Olympie offrent aux visiteurs une image complète du sanctuaire et de l'histoire des jeux

  31. La flamme olympique: Dans l'Antiquité, l’allumage de la flamme et le relais de la torche ne faisaient pas partie des rituels liés aux Jeux panhelléniques. Ce sont des ajouts de l'ère moderne. Des relais de flambeaux étaient inclus dans d'autres festivals locaux, comme les Panathénées.

music

La sagesse des mots

Terminologie de base

icône parler

Agon (Αγών): Le mot agon (compétition, en grec αγών) est lié au mot agora, c'est-à-dire au rassemblement pour assister aux épreuves sportives, mais aussi à l'agonie, au franc-jeu, à l'effort pour gagner. Il convient de noter que ce mot n'est utilisé avec sa polysémie qu'en grec pour désigner les événements sportifs –dans les autres langues, le terme correspondant est jeux (games, jeux, spiele, giochi, etc.).

Agon, personnification: Le concept des Jeux était personnifié, tout comme de nombreuses autres notions abstraites, telles que la Niké (la victoire). Le voyageur Pausanias (2ème siècle ap. J.-C.) décrit une statue d'Agon en tant qu’athlète avec des haltères. Il s’agissait d’une offrande par Mikytos, une création du sculpteur de bronze argenté Dionysius, vers 460 av. J-C. Pausanias mentionne également que l'Agon était représenté dans la décoration à multiples facettes de la banque d'or et d'ivoire où étaient déposées les couronnes des vainqueurs, à l'intérieur de l'Héraion d'Olympie.

Athlète: Un athlète est une personne qui combat et parvient à réaliser des performances exceptionnelles. D'autres mots apparentés sont: athlon, prix, et athlos, travail laborieux, effort minutieux, labeur et réussite. On retrouve ce mot dans les épopées homériques et dans de nombreuses langues modernes.

Gymnastique - gymnase: Dans la Grèce antique, le gymnase était le lieu où les jeunes faisaient de l'exercice. La gymnastique était un élément important de l'éducation des garçons. Il est étymologiquement lié au mot nu (γυμνός / gymnós), car les jeunes s'exerçaient nus. Au fil du temps, des philosophes et des orateurs ont commencé à fréquenter les gymnases pour compléter l'éducation des jeunes, et le terme de gymnase a fini par désigner une institution intellectuelle.

Epreuves gymniques (γυμνικοί ἀγῶνες / gumnikoí agỗnes): Elles comprenaient des épreuves de course à pied, de lutte et de pentathlon, où les athlètes concouraient nus.

Trêve: La Trêve Sacrée proclamait la suspension de toute hostilité pour que les athlètes puissent participer aux jeux. Son institutionnalisation est un élément qui prouve le caractère sacré des Jeux olympiques. Les spondophores d’Elis étaient des hérauts qui faisaient le tour des villes grecques pour proclamer le début de la trêve et leur message était respecté de tous.

Hellanodices: Les Hellanodices, les «juges des Grecs», étaient les juges des Jeux olympiques. À l'époque classique, ils étaient au nombre de dix et étaient originaires d’Élis. Ils supervisaient le déroulement des compétitions, jugeaient les victoires, attribuaient les prix, enseignaient les règles et sanctionnaient les infractions.

Palestre: Lieu d'entraînement des athlètes pour les épreuves de la lutte, de la boxe et du pancrace. Le nom vient de la fille d'Hermès portant le même prénom qui, selon la mythologie, a inventé la lutte.

Le vocabulaire de l’athlète

icône parler

Angyle: Crochet le long du javelot. Les athlètes passaient leur main dans l’angyle pour tenir le javelot.

Haltère: Pour le saut en longueur, des haltères (poids, généralement en pierre) étaient utilisés pour donner de l'élan au corps. Les haltères avaient plusieurs formes, mais la plupart étaient sphériques et de petite taille. Leur poids variait de 1,5 à 4 kg.

Char: Les courses de chars étaient un sport très populaire chez les Grecs de l'Antiquité. Le char pouvait être un quadrige (téthrippon / à quatre chevaux) ou une synoris (à deux chevaux).

Aryballe: Un petit vase, généralement de forme sphérique, contenant des parfums et de l'huile. Les athlètes utilisaient souvent l’huile d’olive comme protection avant les jeux mais aussi comme soin après l’entraînement.

Valvis: La ligne de départ du stade.

Sangles (Imantes): Les boxeurs ou pugilistes enveloppaient leurs mains de sangles en cuir entourant la première phalange des doigts, le poignet et une partie des avant-bras et laissant les doigts libres. Au fil du temps, les sangles ont changé de forme, afin de pouvoir porter des coups plus douloureux, pour aboutir, à l'époque romaine, à des gants en métal.

Pédotribe: Instructeur et gymnaste pour enfants et adolescents.

Strigile: Le strigile était un outil métallique qui ressemblait à un couteau incurvé. Les athlètes l'utilisaient pour se débarrasser de l'huile, de la poussière et de la sueur après l'entraînement en se grattant la peau. L'une des plus célèbres statues antiques, l'Apoxyomène, œuvre de Lysippe, représente un jeune homme dans cette pose.

Vocabulaire du monde antique

icône parler

Funéraire: Ce qui est placé comme marque sur la tombe. Il peut s'agir d'une colonne, d'une statue, d'un vase.

Himation: Type de vêtement extérieur, pièce de tissu carrée ou rectangulaire, portée par les Grecs de l'Antiquité par-dessus la tunique ou le voile. Il était porté par les hommes et les femmes.

Kouros: Statue d'un jeune homme nu de grandes dimensions, généralement dédiée à un dieu. Les kouroi datent surtout du 6ème siècle av. J.-C. (époque archaïque). Les statues féminines correspondantes sont appelées korés et elles sont habillées.

Contrapposto / chiasme: De l'italien contra (contraire) et posto (position). Invention des sculpteurs du «style sévère» (début du 5ème siècle av. J.-C.). Dans cette posture, le corps est représenté debout, la majeure partie de son poids reposant sur une jambe, tandis que le bras correspondant est détendu.

Mobilier funéraire (kterisma): Objet placé dans la tombe avec le défunt. Il s'agissait généralement d'un objet de grande valeur ou d'un objet important pour le défunt lorsqu'il était en vie.

Noms de vases: Les vases anciens présentent une grande variété de formes. En fonction de leur utilisation, ils sont divisés en différentes catégories et portent des noms distincts: par ex. pithos (pour le stockage), amphore (pour le stockage et le transport de produits liquides), hydrie (pour le transport de l'eau), œnochoé (pour servir le vin), cratère (pour le mélange du vin et de l'eau), kylix, canthare, skyphos (pour boire du vin), pinakio (assiette, pour manger), aryballe, lécythe, alabastre (pour conserver les huiles aromatiques), pyxis (pour conserver les bijoux et les cosmétiques), etc.

Pédagogue: Esclave instruit, une personne de confiance. Il vivait avec la famille. Il aidait les enfants (principalement les garçons) à faire leurs devoirs et les accompagnait à l'école et aux entraînements.

Pausanias: Pausanias était un voyageur grec qui a vécu pendant l'époque romaine (2ème siècle après J.-C.). Il a beaucoup voyagé et a écrit ses impressions sur les lieux qu'il a visités. Ses écrits constituent une source précieuse pour nous aujourd'hui, car ils nous donnent une image vivante des monuments et des sites de son époque.