Les jeux panhelléniques étaient des jeux stéphanites , à savoir leur récompense était une couronne de branches d'arbres ou de plantes. À Olympie, le prix était le kotinos , une couronne d’olivier sauvage qui poussait à côté du temple de Zeus. De même, aux jeux Pythiques, la couronne de victoire était tressée avec des branches de laurier, aux jeux Isthmiques avec du pin et aux jeux de Némée avec des branches de céleri sauvage, des plantes associées aux dieux respectivement honorés dans chaque sanctuaire et aux mythes sur la fondation des jeux. Au contraire, les jeux locaux étaient chrématites , c'est-à-dire qu'ils offraient une récompense monétaire pour attirer de nombreux athlètes célèbres. Dans les épopées homériques, les chaudrons et les trépieds, récipients métalliques de grande valeur, étaient la récompense des vainqueurs, tandis qu'à l'époque historique, les amphores panathénaïques remplies de l’huile d’olive excellente de la terre attique en sont un exemple bien connu.
Lors des Jeux olympiques de l'Antiquité, seul le premier de chaque épreuve remportait la couronne de la victoire. À la fin de la course, le vainqueur, couronné d'une bande rouge et tenant une branche de palmier, faisait le tour du stade sous les acclamations des spectateurs. La remise de la couronne avait probablement lieu le dernier jour des jeux devant le temple de Zeus, pour tous les vainqueurs réunis. La victoire était considérée comme un exploit important, une faveur des dieux, une gloire pour l'athlète et pour son pays; chaque cité établissait donc des privilèges et des honneurs pour ceux qui excellaient dans les jeux. Leur renommée se répandait dans tout le monde grec, les poètes chantaient les louanges de leurs exploits et les sculpteurs créaient des statues à leur image, afin que leur nom reste immortel à travers les siècles.
Le petit chaudron à trois pieds imite les chaudrons correspondants de grande taille. Il repose sur trois pieds solides et dispose de deux poignées circulaires décorées d'oiseaux.
Représentation d'un chaudron à trois pieds du milieu du 8ème siècle av. J.-C. Il porte un décor incisé sur les pieds, qui sont forgés, ainsi qu’autour du lèvre et des anses, également martelées, circulaires et surmontées des petits chevaux.
Le col du vase représente un chaudron à trois pieds avec une paire de chevaux attachés à ses poignées. Des oiseaux aquatiques sont visibles sous le ventre des chevaux.
La plus ancienne preuve de l’alphabet grec est conservée sur l’épaule de ce vase. La première des deux phrases est écrite en vers et elle est facile à lire : «hoς νῡν ὀρχεστῶν πάντων ἀταλλότατα παῖζει» (celui de tous les danseurs qu’il danse maintenant avec plus de grâce).
Dix-huit feuilles d’olivier et une partie d’une branche composent une couronne en bronze. Il s’agit d’un exemple parmi de nombreuses couronnes similaires dédiées au sanctuaire de Zeus.
Un jeune est représenté debout, nu, la tête tournée vers la gauche. Ses cheveux, attachés avec une bande, tombent en boucles jusqu’à la nuque. De sa main droite, il place sur sa tête une couronne de métal, autrefois fixée aux trous visibles dans ses cheveux.
Plaque en relief avec une représentation de Niké, la divinité qui personnifie l'idée de la victoire dans les épreuves sportives et militaires.
Le vase est décoré d'une représentation de Niké (Victoire) devant un autel. La déesse, aux ailes ouvertes, porte une couronne dans les cheveux et elle est vêtue d'un long chiton et d'un himation.
Sur la face principale du vase, deux Nikés (Victoires), une ailée et une sans ailes, se dirigent vers un jeune homme tenant des bandes. Le jeune homme est représenté nu et tenant un javelot.
Une Niké (Victoire) tente de retenir un taureau. À droite, une autre Niké s’apprête à couronner l’animal, qui sera plus tard sacrifié, d’une bande.
L'athlète victorieux couronné tient des branches feuillées tandis que les bandes de la victoire sont nouées dans ses mains. À ses côtés, le héraut annonce la victoire. De petits points sont peints près de sa bouche ouverte, représentant les mots qu’il délivre.
Socle d’une statue d'athlète, vainqueur des jeux. La face supérieure conserve le pied droit de la statue en bronze, cloué au socle avec du plomb. Peut-être appartenait-il au célèbre athlète Kapros, lutteur et pancratiaste.
Il s’agit de la dédicace d’une statue, aujourd’hui perdue, par un athlète et sculpteur vainqueur. Selon l’inscription, le commanditaire a gagné une course de chevaux et un concours de sculpture.
Le socle de la statue en bronze était à l'origine installé dans le théâtre de la ville. Il porte l'inscription «Πολυκλή Λυσάνδρου νικήσαντα [- - -] Ολύμπια, Λύκαια, ο δάμος ανέ [θηκεν]», en l'honneur de Polyclès, fils de Lysandre, qui avait gagné aux jeux d’Olympie et aux Lykaia.
L’athlète porte un long himation qui laisse la partie supérieure du corps découverte et qui se tient en formant un nœud au niveau du coude gauche. De ses deux mains, il tient une couronne d’olivier, qui symbolise sa victoire dans les compétitions sportives.
Karpion offre cet ex-voto à Niké, probablement comme remerciement pour sa victoire dans une course et après l’accomplissement d’un vœu, comme l’indique le mot «ευχήν».
Relief funéraire en marbre avec la représentation d’un adolescent vêtu d’un himation et des prix de victoire dans des compétitions sportives. À droite, on discerne une amphore et à gauche une branche de palmier, sur laquelle se trouve une couronne, tous symboles indiquant sa victoire