Pugilat

L’épreuve de pugilat, l'une des plus populaires et des plus anciennes, s'est développée à partir de l'utilisation de l'arme naturelle de l'homme, son poing, dans la vie quotidienne et à la guerre.

Dans les premiers récits, le pugilat est présenté comme un sport nécessitant de l'adresse et de l'endurance, alors qu'à une époque plus tardive, il était davantage associé à la force brute.

En tant qu'épreuve masculine, il est apparu lors de la 23ème Olympiade en 688 av. J.-C., tandis que l'épreuve des jeunes a été mise en place lors de la 41ème Olympiade, en 616 av. J.-C.

Les paires de pugilistes (boxeurs) étaient définies par tirage au sort.

Les coups ciblaient la tête et le visage de l'adversaire. Les saisies, les coups de pied et les coups dangereux étaient interdits.

Le vainqueur était le pugiliste qui mettait son adversaire hors-jeu ou l'obligeait à reconnaître sa défaite par un interdit , c'est-à-dire en levant un ou deux doigts. Cependant, les sources parlent également des malformations et des décès d'athlètes. Dans ces cas, l'athlète décédé était déclaré vainqueur.

Les boxeurs ou pugilistes enveloppaient leurs mains de sangles en cuir ( himantes ) entourant la première phalange des doigts, le poignet et une partie des avant-bras, laissant les doigts libres. Au fil du temps, les sangles ont changé de forme, afin de pouvoir porter des coups plus douloureux, pour aboutir, à l'époque romaine, à des gants en métal.

Ainsi, le match est passé d'offensif à défensif et le vainqueur pouvait s’imposer par la défense.