D'un côté, un cômaste est représenté, c’est-à-dire un participant à un «comos», une joyeuse fête dionysiaque avec musique et danse, qui y joue une double flûte. Il porte un himation court, jeté sur ses épaules, qui laisse le devant de son corps découvert. Le son de la double flûte des musiciens professionnels, dont les flûtes étaient solidement attachées à la bouche par des lanières de cuir (phorbéia), accompagnait souvent l'exercice dans la palestre et l'exécution des jeux. C’est en particulier le cas pour les lancers de javelot et de disque et le saut en longueur de l'ancien pentathlon, car on considérait que la musique donnait du rythme et augmentait l'effort des athlètes, ce qui les amenait à de meilleures performances.
De l'autre côté du vase, on voit un discobole en train d'exercer ou de peser le disque avant de le lancer. Dans les jeux de l'Antiquité, le disque n'était pas une épreuve indépendante, mais faisait partie du pentathlon complexe, qui comprenait également les épreuves du stadion (stade, une course de vitesse de 600 pieds - 192,28 mètres à Olympie), le javelot, le saut en longueur et la lutte.
Les fouilles ont révélé des disques en alliage de bronze, en marbre ou en plomb, d'un diamètre allant de 16 à 34 cm et d'un poids de 1,25 à 2,5 kg. Certains d'entre eux étaient des offrandes d'athlètes, dédiées aux grands sanctuaires.