Javelot

Une épreuve du pentathlon, qui tire son origine de l'ancienne arme projetée à distance et utilisée pour la chasse et à la guerre. Le javelot des athlètes était une perche droite en bois, d'une longueur de 1,5 à 2 m, approximativement égale à la taille de l'athlète. Contrairement à l’arme de guerre, il n'avait pas de pointe métallique et, pour des raisons de sécurité, il n'avait pas d'extrémité tranchante. Au centre de gravité du javelot, l'athlète attachait une lanière de cuir d'environ 0,4 mètre, l'angyle , une boucle qui permettait de lancer plus efficacement. L’athlète passait son index et son majeur dessus, tirait dessus et, en le plaçant dans la bonne position, il l'éjectait, ce qui lui donnait plus d'élan lors du lancement.

La compétition se déroulait dans le stade, devant un espace triangulaire allongé, à l'intérieur duquel devait atterrir le javelot, faute de quoi le tir était considéré comme nul. Le lanceur de javelot, après avoir attaché l’angyle à sa main, commençait à courir en tenant le javelot en position horizontale près de sa tête. Lorsqu'il arrivait près de la valve («valvis»), le point fixe où il devait s'avancer pour effectuer le lancer, il ralentissait, tournait légèrement la tête et le corps et lançait le javelot de toutes ses forces. Le point où tombait le javelot était marqué par un clou ou une petite fosse, puis la distance à partir de la valve était mesurée pour enregistrer la performance.

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Lécythe attique à figures rouges avec représentation d’un lanceur de javelot

Un jeune athlète se prépare au lancer du javelot. Il a déjà passé l’index et l’annulaire de sa main droite jusqu’à l’angyle, la boucle de cuir qui était attachée au centre de gravité du javelot, en le saisissant par l’extrémité avec l’autre main.

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Lécythe attique à figures rouges avec représentation d’un lanceur de javelot

Un jeune homme nu se prépare à lancer le javelot. Il a levé le javelot à l'horizontale près de son visage en reposant solidement sur sa jambe gauche en saillie.

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Le doryphore de Messénie, statue d'un jeune athlète nu

Il s'agit d'une excellente copie en marbre du Doryphore en bronze du sculpteur Polyclète (450 - 445 av. J.-C.). L'œuvre originale constituait l'exemple par excellence de l'art du sculpteur, c'est-à-dire l'incarnation du Canon, exprimant tout le système de symétrie des proportions du corps humain.

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