Lutte

L’une des compétitions les plus anciennes qui exigeait à la fois force physique et technique.

Elle a été introduite pour la première fois lors de la 18ème Olympiade, en 708 av. J.-C., soit en tant qu'épreuve indépendante, soit dans le cadre du pentathlon. La lutte en tant qu'événement indépendant impliquait des athlètes professionnels dotés d'une force remarquable et d'un poids corporel important, résultat d'un régime spécial, avec lequel ils s'imposaient à l'adversaire. En tant qu'épreuve de pentathlon, la lutte a conservé son caractère technique d'origine, alliant vitesse, puissance, précision et agilité.

Les lutteurs s'oignaient le corps avec de l'huile et combattaient nus dans un espace spécialement aménagé du stade (skamma). Les paires de lutteurs étaient déterminées par tirage au sort.

Ils se distinguaient dans la lutte debout ou verticale ou lutte graduelle et dans l'alindisi ou kilisin ou lutte en bas. En lutte debout, pour sortir vainqueur, l’athlète devait faire tomber son adversaire à trois reprises. Dans la lutte en bas, tomber ne suffisait pas. L'athlète devait interdire, c'est-à-dire accepter sa défaite en levant l'index ou l'index et le majeur d'une main.

Les différentes prises des lutteurs étaient particulièrement difficiles. Les coups et les saisies par les parties génitales, les morsures et les combats en dehors du skamma n'étaient pas autorisés.

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Base d'une statue funéraire d'un kouros

La base a une forme carrée; sur sa surface supérieure il y a un renfoncement pour l'insertion du socle de la statue. Sur ses trois faces visibles, la base porte des représentations en relief de l'exercice, du jeu et du repos dans un gymnase.

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Stèle funéraire avec une représentation de lutteur

Une simple stèle sans cadre avec le nom du défunt inscrit dans sa partie haute: «ΑΓΑΚΛΗΣ ΦΡΥ[ΝΙΧ]Ο». Elle représente un athlète debout, d'âge mûr, barbu et nu, tourné vers la droite.

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Amphore panathénaïque

D'un côté, Athéna Promachos est représentée, tournée vers la gauche, avec le gorgonéion (la tête de Gorgone) comme épisème (symbole) sur son bouclier. Elle porte un chiton élaboré, un manteau supplémentaire (επενδύτης) et son égide (peau de chèvre qui sert de cuirasse à la déesse).

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Tête en marbre d'un athlète vainqueur au type d'Hercule

Statue en marbre d'une tête imberbe de vainqueur, peut-être en pancrace ou en lutte. Les traits idéalisés du visage suggèrent les écoles des grands sculpteurs Scopas ou Lysippe.

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