Pancrace

Il est apparu pour la première fois lors de la 33ème Olympiade en 648 av. J.-C.

Compétition violente, qui allie et utilise toutes les astuces et tous les coups du pugilat, mais à mains nues, et de la lutte. Il trouve son origine dans le combat au corps à corps et dans le désir de neutraliser l'adversaire.

Il existait deux types de pancrace: Le pancrace inférieur , dans lequel le combat se poursuivait même lorsque les athlètes étaient au sol, et le pancrace supérieur ou débout, dans lequel les athlètes concouraient uniquement debout. Cette variante était moins violente et donc préférée lors de l'entraînement.

Les règles du pancrace autorisent toutes sortes de coups de poing, de coups de pied et de prises. Le vainqueur est celui qui oblige son adversaire à interdire , c'est-à-dire à abandonner en levant un ou deux doigts. Seules les morsures et le fait qu'un athlète mette la main ou le doigt dans la bouche, le nez ou les yeux de son adversaire étaient interdits.

Bien qu'il s'agisse d'une compétition cruelle et inhumaine, les incidents d'accidents et de brutalités se limitent pour la plupart aux périodes ultérieures des Jeux olympiques antiques, lorsque le professionnalisme avait diminué l'éthique sportive.

Dans le pancrace, on distinguait les athlètes forts et robustes, mais aussi les moins grands, qui évitaient avec souplesse les coups dangereux, tandis que la ruse était également nécessaire pour porter des coups clés sur l'adversaire.

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Amphore panathénaïque

Une face de cette amphore représente Athéna Promachos tournée vers la droite. Elle est flanquée de colonnes, sur lesquelles on peut voir l'ensemble statuaire d’Eirènè (la paix) portant l’enfant Pluton (le dieu de la richesse), une œuvre du sculpteur Céphisodote.

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Statue d’Agias de l’ex-voto de Daochos

Statue en marbre du pancratiste Agias. L'athlète nu s'appuie sur sa jambe droite. Le visage aux traits idéalisés est dominé par des yeux enfoncés, un nez large et des lèvres charnues. L’homme a des cheveux courts, avec des boucles denses.

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Inscription honorifique d'un athlète anonyme

À l'intérieur de douze couronnes d'olivier en relief figurent les compétitions auxquelles l'athlète fut victorieux. Son nom n'a pas été conservé, mais on sait qu'il pratiquait le pugilat et le pancrace, une combinaison de lutte libre et de pugilat. Des parties de deux autres couronnes sont visibles sur la gauche.

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