Course de chars
Les courses de chars n’ont été introduites aux Jeux olympiques qu’à la 25ème olympiade en 680 av. J.-C. Les propriétaires des chars étaient soit des personnes soit des cités et dépensaient des fortunes pour l’élevage de chevaux. Pour cette raison, les événements avaient un caractère fortement aristocratique.
Les courses de chars se déroulaient à l’hippodrome et tiraient leur nom du nombre et du type de chevaux :
- Courses de quadrige: Course de chars avec un char tiré par quatre chevaux, introduite en 680 av. J.-C.
- Apène: Course de chars avec un char tiré par deux mulets, introduite en 500 av. J.-C.
- Bige de chevaux: Course de chars avec un char tiré par deux chevaux, introduite en 408 av. J.-C.
- Quadrige de poulains: Course de chars avec un char tiré par quatre poulains, introduite en 384 av. J.-C.
- Bige de poulains: Course de chars avec un char tiré par deux poulains, introduite en 268 av. J.-C.
Les compétitions de quadrige étaient les plus populaires, les plus brillantes et les plus impressionnantes de tous les événements, car rois, tyrans, nobles et riches y participaient. La longueur du parcours était de douze tours de l’hippodrome.
Pour les biges la longueur du parcours était de huit tours de l’hippodrome.
La barrière de départ était particulièrement impressionnante car elle utilisait un mécanisme complexe.
L’art de l’aurige exigeait une habileté et une force particulières. Le point dangereux pour les accidents était le virage de la nyssa , où l’aurige devait passer juste à gauche de cette borne, sans que le char ne dévie ou n’entre en collision avec l’un des adversaires.
L’aurige portait un long chiton et tenait d’une main les rênes des chevaux et de l’autre un long bâton. Du bâton pendait une cloche qui poussait le cheval à courir plus vite, mais il pouvait également être utilisé comme kentron , pour inciter le cheval à développer sa vitesse.
Comme dans les courses équestres, dans les courses de chars, le vainqueur n’était pas l’aurige, mais le propriétaire des chevaux, qui pouvait être une cité ou une municipalité, une femme ou un enfant. La récompense de l’aurige pour sa victoire était une bande de laine attachée à son front.
